Le Beatbox
Au début des années 80 grâce à l’essor du hip-hop, le beatbox nait dans les rues du Bronx et de Harlem à New York. Cette pratique musicale va devenir rapidement très populaire.
Le beatbox (originellement human beatboxing) consiste à imiter des instruments à l’aide de la voix, plus spécifiquement les percussions. Ce « 5e art de la rue », comme il est souvent nommé, mêle de nombreuses techniques différentes, allant du chant classique, aux percussions vocales, dans l’imitation de voix ou d’instruments, mais aussi de bruitages vocaux.
Pratique du beabox
Tout le monde peut pratiquer le beatbox . Le seul accessoire vraiment indispensable pour la pratique est un bon micro. Il est d’ailleurs tout à fait possible d’apprendre le beatbox en étant totalement débutant en musique. L’apprentissage débute par la maîtrise des trois sons de bases, souvent répétés et indispensables dans le beatboxing. Il s’agit d’abord du son de la grosse caisse (basée sur la lettre « p »), appelé « kick » en anglais. Le deuxième son vise à reproduire les cymbales d’une batterie, plus précisément celui de la charleston (« hi-hat » en anglais), basé sur la prononciation simultanée des lettres « t » et « s ». Le troisième son est celui de la caisse claire (« snare » en anglais), reproduit grâce aux lettres « p » et « f ».
Grosse Caisse |
Charleston |
Caisse Claire |