



Après l’abolition de l’esclavage (1865), le travail forcé ne disparaît pas : il se déplace dans les prisons. Les prisonniers, majoritairement afro-américains, sont loués à des fermes, des industries ou employés directement dans des chantiers publics (routes, rails, mines…).
Les détenus, enchaînés ou travaillant sous surveillance armée, reprennent les mêmes chants que les esclaves pour rythmer leurs gestes. Les thèmes changent parfois (ils évoquent la captivité, la prière, la mort, la liberté), mais la structure reste la même.